Le Mot du Général commandant l’Ecole de l’Infanterie

J’ai eu l’honneur de prendre le commandement de l’école de l’infanterie de Draguignan le 1er septembre 2012. A ce titre, je suis heureux de m’adresser aux membres de l’association nationale des réservistes de l’infanterie.

C’est une grande fierté pour moi de commander cette école qui a formé et forme encore de jeunes chefs présents sur tous les théâtres d’opérations.
Systématiquement engagée là où la France déploie des forces, l’infanterie demeure l’arme de l’engagement par excellence, le plus souvent dans un cadre interarmes et multinational. Plus que jamais, le fantassin mène un combat débarqué au contact direct de l’adversaire, plaçant le combattant au cœur de son système d’armes.

Le rôle de nos réservistes est capital, comme j’ai pu le dire au président de l’ANORI lors de sa visite à Draguignan le 28 novembre 2012. Ils servent avec honneur et efficacité dans nos unités sur le territoire métropolitain et outre-mer, mais également en opérations aux côtés de leurs camarades d’active. Après deux années passées à la tête de la 27e brigade d’infanterie de montagne, j’ai pu mesurer la qualité et l’engagement des réservistes, notamment sur les théâtres d’opérations extérieures et en particulier dans les états-majors.

L’école de l’infanterie a réussi son transfert à Draguignan sans que sa mission s’en trouve affectée. Aujourd’hui, elle se trouve bien implantée au sein de son nouvel environnement qui est particulièrement adaptée à sa mission qui demeure pérenne :
«Aujourd’hui comme hier, former les chefs d’infanterie interarmes dont nos forces terrestres ont besoin pour honorer toutes les missions que la France leur confiera »
Ce rôle nous oblige à l’excellence car au bout de l’action des formateurs il y a le succès des engagements opérationnels.

Après avoir connu un rythme de projection élevé, nos régiments d’infanterie vont se recentrer sur une préparation opérationnelle plus générique pour faire face à tout le spectre d’emplois possibles des unités d’infanterie, tout en capitalisant les enseignements des différents théâtres et en particulier de l’Afghanistan.

L’école de l’infanterie est heureuse et honorée de pouvoir compter sur le soutien de l’ANORI.

 

Général Hervé WATTECAMPS
Commandant l’école de l’infanterie

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