Le Mot du Président de l’ANORI – juillet 2014

GLOIRE A L’INFANTERIE

Au moment où nous venons, tout juste, de commémorer, avec faste, par d’émouvantes cérémonies, le 70ème anniversaire du Débarquement, pour célébrer cette fantastique et impressionnante opération « Overlord » et rendre un hommage appuyé à tous ces soldats venus de tous les continents, pour nous libérer,

Au moment où la France se prépare à célébrer le Centenaire de la Grande Guerre de 1914-1918, en accueillant ses Alliés et où seront organisés sur tout le territoire des milliers de commémorations,

Il est important que tous ces évènements majeurs et tragiques qui ont embrasé l’Europe, nous interpellent et nous servent de leçon, car en toutes circonstances, il est urgent de ne jamais baisser sa « garde ».

Néanmoins la France, à l’instar des autres pays européens, se désarme, a contrario du reste du Monde et notamment, de la plupart des pays émergents. Dans le processus de recherches d’économies budgétaires, c’est malheureusement et principalement l’Infanterie qui en est le plus impactée.

Nos engagements sur les différents théâtres d’opérations extérieures, de l’Afghanistan en Centrafique, en passant par le Mali, mettent en exergue la prépondérance et la pertinence des armes de mêlée et plus spécifiquement celle de l’Infanterie. Si la haute technicité de nos armées de Terre, de l’Air et de la Marine Nationale est un atout majeur pour effectuer des guerres éclair, comme nous l’avons observé, en particulier, lors de l’opération Serval au Mali, il apparait nécessaire, ensuite, pour tenir le terrain, d’être en possession d’une force armée conséquente en fantassins.

Par conséquent pour pallier à cette situation, après avoir gagné la bataille, la solution est de transférer, plus ou moins, la sécurisation des zones conquises, à une alliance de forces armées régionales. Mais cela est-il satisfaisant, car le cas de l’Afghanistan est un exemple à suivre avec une attention toute particulière, après le quasi retrait de toute la coalition qui a été engagée durant plus d’une décennie, ce pays va-t-il retrouver une totale stabilité et une paix durable ? La même analyse pourra s’appliquer à la Centrafique et au Mali.

Si la France se veut une grande Nation, cela suppose qu’elle possède des capacités d’action, notamment militaires. De plus, le premier devoir du stratège est de proportionner l’enjeu et les moyens face aux menaces.

Dans ce cadre, les forces terrestres doivent être dotées d’unités d’Infanterie, en nombre suffisant pour exécuter intégralement la mission dans l’espace et le temps. L’Infanterie a toujours été considérée, depuis l’Antiquité comme la Reine des Batailles et cela est confirmé, encore, de nos jours. Malgré tout, la guerre moderne ne diffère pas sensiblement de celle menée à l’époque de la Grèce antique.

L’ANORI va s’efforcer, durant ces quatre années de commémorations, de glorifier l’INFANTERIE, à travers toutes ses subdivisions d’armes, pour que le lourd sacrifice de nos Grands Anciens reste pour toujours  en Mémoire.

« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. »
Lieutenant de réserve Charles Péguy

                                                                                                

Colonel (R) Philippe MARTIN
Président de l’ANORI


Biographie du Colonel (r) Philippe MARTIN – Présidnt de l’ANORI

Intègre les EOR à St Cyr-Coëtquidan, le 1er octobre 1974
Promu au grade de colonel le 1er octobre 2002

Affectations successives :

  • Conseiller réserve à l’EMAT du Major Général de l’armée de Terre, depuis 2008.
  • Conseiller réserve du Général Inspecteur de l’armée de Terre – IAT (2002-2008)
  • Expert réserve, à l’IAT (2000-2002)
  • Chef de cellule «conduite crise » du centre opérationnel du CMIDF (1998-2000) et formateur des intervenants de la JAPD.
  • Adjoint à l’Officier « Instructions » de l’Inspection des Réserves et de la Mobilisation de l’armée de Terre – IRMAT (1993-1998)
  • Chef du BOI du 93ème RI à Beynes (1990-1993)
  • Directeur du Centre de Perfectionnement des Officiers de Réserve du CEPR94 à Vincennes (1988-1990)
  • Commandant la 2ème Cie du 70èmeRIMa à Montlhéry (1985-1988).
    Convocation verticale de la 102ème BZ
  • Chef de section puis adjoint d’unité au 101ème RI à Montlhéry (1976-1985).
    Deux convocations verticales
  • Chef de section de combat au 60ème  RI à Lons-le-Saunier (02-10/1975) – service actif

Autres responsabilités

  • de 1976 à 1987 – Rallyes militaires des réserves (11 participations au niveau national, dont 2 victoires)
  • de 1988 à 1991 – Responsable divisionnaire rallyes militaires des réserves de la 11ème DMT
  • de 1991 à 1993 – Responsable régional rallyes militaires des réserves du CMIDF
  • de 1993 à 1998 – Responsable national des Challenges d’Evaluations des Réserves de l’IRMAT

Responsabilités associatives

AOR 94

          Secrétaire Général puis Vice-Président (1976 à 1999)
          Président, depuis 1999

UNOR
          Administrateur de l’UNOR et de l’ASUNOR,depuis 2005
          Différentes responsabilités : Rallyes, JAPD, JNR
          Membre du bureau (2003-2011), secrétaire Général en 2012

Conseil régional de l’UNOR Ile-de-France
          Administrateur puis secrétaire (1999-2007)
          Président, depuis 2007

ANORI

          Administrateur depuis 2007
          Vice-président en 2012

Décorations
 

          chevalier de la Légion d’Honneur
          officier de l’Ordre Nationale du Mérite
          médaille d’Or des Services Militaires Volontaires
          médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports

Situation familiale

          Marié – 3 enfants

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